Journée doctorale : Participation et citoyenneté en régime numérique, vers de nouvelles dynamiques de recherche ?

Le groupe de travail Participation et citoyenneté numériques du GDR Internet, IA et Société, en partenariat avec l'Université Paris Panthéon-Assas (Carism), l'UPEC (Céditec) et l'Université de technologie de Compiègne (Costech), organise une journée doctorale le mercredi 21 juin 2023 au Centre Internet et Société, 59-61 rue Pouchet, Paris 17e et en visioconférence.

Programme : https://cis.cnrs.fr/participation-et-citoyennete-en-regime-numerique-vers-de-nouvelles-dynamiques-de-recherche/
Inscription (obligatoire) : https://cis.cnrs.fr/extras/inscriptions/event_pcrn.php

 

Présentation

L’objectif de ces journées d’études est de faire émerger de nouvelles dynamiques de recherche autour du groupe de travail Participation et citoyenneté du Centre Internet et Société (CIS/CNRS). Il s’agit prioritairement de discuter des recherches en cours et émergentes portées par des doctorant·es et jeunes docteur·es. Elles seront l’occasion d’ouvrir un espace de dialogue interdisciplinaire entre différentes communautés de chercheur·euses qui analysent les formes de participation et de citoyenneté reconfigurées par les technologies de l’information et de la communication numériques (TICN) et plus particulièrement par les logiques de plateformisation qui conduisent différentes activités à s’appuyer sur des plateformes numériques et leur puissance de calcul pour optimiser l’appariement dans la fourniture de biens, services et informations (Bigot et al., 2021).

De fait, le recours aux TICN interroge plusieurs aspects du rapport à la politique, à l’engagement et à la citoyenneté (Monnoyer-Smith, Wojcik, 2014) : évolution des conditions de production de l’information et des modalités de sa circulation (Rebillard et Smyrnaios, 2010, 2019 ; Pignard-Cheynel et Van Dievot, 2019) ; émergence de nouvelles formes de constitution et d’organisation des collectifs (Bennett et Segerberg, 2014) ; amplification des capacités de diffusion idéologique ; brutalisation et essentialisation des échanges (Badouard, 2017) ; participation militante prise en étau entre hyper-individualisation (Da Silva, 2022) et encadrement par les structures partisanes et associatives (Despontin Lefèvre, 2022 ; Stephan, 2021), plus ou moins contrarié (Greffet et Wojcik, 2018), sur les différents réseaux sociaux numériques qui conduisent à des formes de rationalisation de l’action militante.

Saisir l’ampleur de ces transformations implique de potentiellement renouveler les concepts et outils d’analyse en complément des méthodes et outils traditionnels de manière à adapter la recherche aux contraintes imposées par les transformations de nos environnements numériques.