La participation entre sphère instituée et espace non institué dans le sillage des “Printemps arabes” : Cas des mobilisations au Maroc

 

 

Naimi Mohamed (Centre d’études et de recherches en sciences sociales (Cerss), Université Mohamed V, Rabat), « La participation entre sphère instituée et espace non institué dans le sillage des “Printemps arabes” : Cas des mobilisations au Maroc », in GIS Démocratie et Participation, Actes des 4èmes journées doctorales sur la participation et la démocratie participative, Lille, 13 et 14 novembre 2015, ISSN 2271-7994, URL : https://www.participation-et-democratie.fr/la-participation-entre-sphere-instituee-et-espace-non-institue-dans-le-sillage-des-printemps-arabes

 

 

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 Résumé de l’article

À travers une étude de cas du Mouvement du 20 février (ci-après, M20F) au Maroc, la présente communication vise à mettre en évidence le fait que la participation politique va au-delà de la forme électorale et partisane, et intègre progressivement l’action collective protestataire se déployant dans un espace public en transformation. En fait, cette vérité est confortée par les révolutions et soulèvements populaires du « Printemps arabe » : les mouvements sociaux sont devenus des acteurs politiques incontournables dans la société civile d’aujourd’hui notamment dans le monde arabe depuis 2011.
Au Maroc cela s’est traduit par l’émergence du M20F. Certes, la constitution marocaine de 2011, comme principale réponse aux revendications du M20F, élargit le champ de la participation politique en attribuant aux associations et ONG de la société civile des rôles politiques nouveaux dans le cadre d’une démocratie participative. Néanmoins, elle a négligé le rôle des mouvements sociaux en tant que composante agissante au sein d’une nouvelle société civile non instituée.

 Actes des 4èmes journées doctorales sur la participation et la démocratie participative

 

 

Naimi Mohamed, “The participation between instituted sphere and not established space in the wake of the ‘Arab Spring’: case of the Moroccan mobilizations”

 Abstract

Throughout a case study of the February 20 Movement (M20F) in Morocco, this communication aims to highlight the fact that political participation goes beyond electoral and partisan form and gradually integrates collective action protest deployed in public space . In fact, this reality is supported by popular revolutions and uprisings of the "Arab Spring": social movements have become key political actors in today’s civil, society especially in the Arab world since 2011. In Morocco, this is translated by the emergence of M20F. Certainly, the Moroccan Constitution of 2011, as the main response to the demands of the M20F, broadens the scope of political participation by giving associations and NGOs of civil society, new political roles in a participatory democracy. Nevertheless, it has neglected the role of social movements as an active component within a newly non-established civil society.
 

 Summaries of the 4th Graduate Student Days on Public Participation and Participatory Democracy

 

 

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