La SCOP, l’institution, et la culture comme compromis(sion)
Simona Mattia et Benjamin Tremblay (Centre Max Weber, Lyon 2), « La SCOP, l’institution, et la culture comme compromis(sion) », in GIS Démocratie et Participation, Actes du Colloque “Chercheur.e.s et acteur.e.s de la participation : Liaisons dangereuses et relations fructueuses”, Saint-Denis, 29-30 janvier 2015, ISSN en cours, URL : https://www.participation-et-democratie.fr/la-scop-l-institution-et-la-culture-comme-compromission
Résumé de l’article
Que se passe-t-il, lorsqu’une institution municipale en appelle à l’expertise « participative » d’une Scop d’éducation populaire pour redéfinir à la fois sa politique culturelle, ses méthodes de médiation et sa gestion interne de la prise de décision ? Notre contribution vise à restituer le parcours d’une collaboration entre deux structures qui, quoiqu’étant mues par la même volonté (et par le même impératif) de faire participation, n’en partagent ni la définition, ni les enjeux. Pour l’une, le participatif doit conduire à une réforme des méthodes ordinaires du milieu culturel ; pour l’autre, il doit conduire à un renouveau global de l’ordre politique. A partir d’une résidence scientifique commune dans un Centre consacré aux questions mémorielles, nous aimerions restituer les clivages et les affinités entre deux démarches qui s’emploient à explorer ensemble ce que « participer » veut dire.
Actes du Colloque “Chercheur.e.s et acteur.e.s de la participation :
Liaisons dangereuses et relations fructueuses”
Simona Mattia & Benjamin Tremblay (Centre Max Weber, Lyon 2), "The ‘educational cooperative', the institution, and the culture as a compromis-e/sion"
Abstract
What is happening when an institution hires an “educational cooperative” for its participative expertise to redefine both its cultural policy, its mediation methods and its internal management ? Our contribution aims at restoring collaboration between two organizations which, although they are driven by the same desire (and the same imperative) to produce “participatory”, do not share either its definition or its issues. For one, participatory should be a way to reform the common methods of cultural environment; for the other, it must lead to a political turmoil. From our scientific residence, we would like to describe the divisions and affinities between the two approaches that try to investigate together what "participate" means.
Abtracts of the Conference “Practitioners ans Researchers on Public Participation:
Dangerous Liaisons and Fruitful Relations”