Ignorer les potentialités du Web 2.0 : une campagne 1.5 ? Analyse comparative des stratégies (participatives) en ligne du PS et de l’UMP pendant la campagne présidentielle de 2012

Theviot Anaïs, « Ignorer les potentialités du Web 2.0 : une campagne 1.5 ? Analyse comparative des stratégies (participatives) en ligne du PS et de l’UMP pendant la campagne présidentielle de 2012 », in GIS Démocratie et Participation, Actes des 3èmes journées doctorales sur la participation et la démocratie participative, Bordeaux, 22-23 novembre 2013, ISSN 2271-7994, URL : https://www.participation-et-democratie.fr/ignorer-les-potentialites-du-web-20-une-campagne-15

 

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Résumé de l'article

Les travaux sur l’usage d’Internet par les partis politiques en période de campagne électorale s’accordent sur la faible part d’interactivité entre électeurs et candidats. Les équipes de campagnes numériques n’exploiteraient pas les potentialités du Web 2.0. Or, la campagne pour l’élection présidentielle française de 2012 a été marquée par un usage intense des réseaux sociaux, outils numériques dédiés - par essence - à l’échange. Cette intégration de dispositifs participatifs dans cette campagne a-t-elle favorisée des contacts entre électeurs et candidats ?

Notre travail se base sur une analyse comparative des stratégies des équipes numériques du Parti Socialiste et de l’Union pour un Mouvement Populaire, sur les réseaux sociaux crées ou gérés par ces partis ; à travers des entretiens, une analyse de contenu et une observation participante. Nous verrons que les partis ne sont pas devenus, en période de campagne, plus interactifs avec l’arrivée massive des réseaux sociaux ; mais proposent un affichage de participation à travers l’action, censée consacrée une « nouvelle ère » participative.

 

 Actes des 3èmes journées doctorales sur la participation et la démocratie participative

 

 Abstract

Over the decades of the Internet’s development and popularization, the academic literature on party politics underline that interactivity between voters and candidates does not exist. The teams of digital campaigns would not exploit the potentialities of Web 2.0. However, the campaign for the French presidential election of 2012 was marked by an intense use of the social networks, the dedicated digital tools - in essence - in the exchange. Did this integration of participative tools in this campaign favor contacts between voters and candidates?
Our paper explores, in a comparative approach, the strategies of the digital teams of the Socialist Party and the Union for a Popular Movement, on the social networks created or managed by these parties. We shall see that the parties did not become, in period of campaign, more interactive with the massive arrival of the social networks; but propose an illusion of participation through the online mobilization, supposed dedicated a " new participative era ".

 

 Summaries of the 3rd Graduate Student Days on Public Participation and Participatory Democracy

 

 

Internet partis politiques campagne électorale stratégies numériques rhétorique de la participation