Contrôler, institutionnaliser les dynamiques participatives au Sénégal : l’espace public face aux mutations de la démocratie

          GOUDIABY Tida (2011), "Contrôler, institutionnaliser les dynamiques participatives au Sénégal : l’espace public face aux mutations de la démocratie", communication à la Journée d'études sur les effets de la participation, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales de Paris, 21 octobre 2011.

 


 

Télécharger

 Télécharger

   

 Résumé de l'article

  Au Sénégal, favorisée par les récents processus de décentralisation et par les injonctions de bonne gouvernance démocratique de la part des bailleurs de fonds internationaux, la démocratie participative s'installe peu à peu dans l'espace public. Provocant d'une part une transformation des formes d'investissement de cet espace public par les citoyens et d'autre part l'apparition de mécanismes actifs de contrôle de la participation par des autorités municipales. En effet, là où les citoyens s'organisent de façon collective pour inscrire leurs engagements dans un processus sociopolitique et non plus seulement socioculturel, s'organisent également les pouvoirs locaux pour leur rendre moins évident l'accès aux espaces formels et institutionnels de confrontation. Mais, l'engagement de citoyens vers plus de participation est en marche et, leurs diverses formes de mobilisation collectives afin d'institutionnaliser, voire de banaliser la participation en témoignent. L'analyse des systèmes de relations entre institutions municipales et citoyens acteurs contribue à la fois à éclairer les mutations des représentations et pratiques politiques, et à redéfinir la démocratie au Sénégal.      

 Abstract 

  In Senegal, promoted by the recent decentralization process and orders for good democratic governance from the international donors, participatory democracy installs slowly in the public space. Causing on one hand a transformation of investment forms of this public space by citizens and also the development of active control mechanisms of participation by municipal authorities. Indeed, when citizens are organized collectively to record their commitments in a socio-political process and not just socio-cultural, local authorities also organize themselves to give them a less obvious access on areas of formal and institutional confrontation. But the commitment of citizens to participate more is on and their various forms of collective mobilization for institutionalize or trivialize the participation show this fact. The analyse of relationships systems between citizens and municipal institutions involved contributes both to illuminate the changes of political representations and political practices, and to redefine democracy in Senegal.  

 

 

 

 Actes du Premier Congrès du GIS Démocratie & Participation