Processus participatifs et urbanisme à l'échelle métropolitaine

 

Soutenance de Thèse

Lila Combe   Processus participatifs et urbanisme à l'échelle métropolitaine. Une perspective comparative entre Lyon et Montréal   Sous la direction de Franck Scherrer  
Vendredi 8 juin 2012 à 14h   à l'Institut d'urbanisme de Lyon 14 avenue Berthelot , Lyon 7° (1er étage)    

Membres du jury :

  Marie-Hélène BACQUÉ, Professeure, Université Paris Ouest Philippe CHAUDOIR, Professeur, Université de Lyon (Lyon 2) Mario GAUTHIER, Professeur, Université du Québec en Outaouais Marie-Odile TRÉPANIER, Professeure émérite, Université de Montréal  

Résumé :

  Cette thèse interroge le lien entre la participation et l’urbanisme à l’échelle métropolitaine. Il s’agit de comprendre comment les dispositifs participatifs mis en place dans les territoires contribuent à l’élaboration des politiques urbaines. Nous interrogeons en particulier la manière dont la participation permet la prise en compte, dans le processus d’élaboration des politiques, des enjeux portés par le public. Nous nous demandons également dans quelle mesure elle génère une plus grande coordination des acteurs, des dispositifs et des échelles qui interviennent dans cette élaboration. Nous abordons ces questions à l’échelle de la métropole, qui induit un ensemble de spécificités relatives à l’action sur les territoires et au public participant.   La thèse propose un examen de ces questions dans les agglomérations de Lyon et Montréal. Nos études de cas portent sur deux dispositifs de concertation : la Table de concertation du Mont-Royal et l’Atelier renouvellement urbain à Lyon. Elles incluent également deux dispositifs de débat public : l’Office de consultation publique de Montréal et le Conseil de développement du Grand Lyon. Dans chaque territoire, c’est donc un processus participatif que nous examinons, articulant divers dispositifs autour d’une ou plusieurs politiques : le plan de protection et mise en valeur du Mont-Royal à Montréal, la politique locale de l’habitat et le Schéma de cohérence territoriale à Lyon.   Notre étude met en évidence plusieurs apports de la participation : sa contribution porte essentiellement sur l’énonciation des enjeux des politiques urbaines, et moins sur la formulation des solutions, qui s’avère source de désaccords. La participation génère de nouvelles coordinations entre acteurs, dispositifs et échelles d’action publiques, mais ces coordinations apparaissent souvent fragiles et éphémères. Si les étapes de la concertation et du débat public produisent chacune des effets propres, notre travail donne à voir une construction cumulative des effets au fil du processus participatif. Les transferts d’acteurs, la répétition d’enjeux et le raffinement des recommandations permettent, dans certains contextes, d’élargir le champ d’impact de la participation, qui s’étend alors de la formulation des enjeux jusqu’à la logique de mise en œuvre des politiques.      

Accès :

Tram T2 (arrêt Centre Berthelot)
ou Métro Jean Macé     La soutenance sera suivie d'un pot à l'Institut.   Merci de confirmer votre présence